Lact - Représentant Ecole Palo Alto

Représentant
École de Palo Alto

Centre de formation, intervention et recherche

Approche systémique stratégique et hypnose

 01 48 07 40 40  |  Email :

Recherche

Portes ouvertes le 10 FEVRIER 2025 de 18h30 à 20H30

Recherche

Pour traiter les difficultés au sein d’un couple, combiner la thérapie brève systémique et stratégique à l’approche psychocorporelle en eutonie peut être bénéfique. Certains symptômes physiques peuvent se révéler être en lien avec des difficultés de couple. Il est possible de favoriser une relation conjugale plus sereine et d’aider à réduire ses symptômes

Prendre Rendez-vous

Recherche Intervenant Associé
id

A l’origine le couple : définitions et évolutionA l’origine le couple : définitions et évolution

Dans le langage courant, le couple est défini comme « deux personnes  réunies dans une activité », et plus spécifiquement : « deux personnes unies par des relations sentimentales, physiques ». La notion de mariage n’apparaît plus dans sa définition récente au sens général.

En psychologie clinique et en psychanalyse, il existe plusieurs approches possibles de la notion de couple. L’approche systémique appliquée dans ces domaines a permis de l’appréhender et de la définir différemment car cette approche considère que la relation n’est pas seulement déterminée par son contenu ou sa forme, mais bien par une fonction.

Ainsi, Michel Maestre, psychologue et psychothérapeute à la Clinique du couple à Lille, le définit comme : « Le plus petit des systèmes humains. Il est le seul système humain pour lequel le nombre de canaux relationnels (la relation de deux à deux) est inférieur au nombre des personnes qui le compose. ».

Robert Neuburger énonce : « c’est l’histoire d’une rencontre qui dure entre deux personnes qui ne trouvent pas de raisons suffisantes pour se séparer ! Et qui ont vécu lors de leur rencontre un lien particulier, un lien d’appartenance ». Selon lui, le couple comporte deux dimensions, deux types d'attente : d’une part la relation amoureuse, celle qui nous permet d'exister comme homme ou comme femme ; d’autre part la relation d'appartenance, la sécurité apportée par la plus petite des institutions qu’il nomme la « maison-couple ».

Le psychiatre Serge Hefez parle de « pot commun » : « Dans lequel chacun dépose ses attentes, ses désirs et sa représentation du couple ».

La notion de « conjugalité » qui apparaît au début des années 2000 est « considérée comme un ensemble de deux personnes observées dans leurs relations affectives, leurs obligations, leurs interactions et leur destinée commune » par Castelli & Limbada.

Quand la crise survient

La crise du couple peut se produire quand le « pacte fondateur » est remis en question pour une raison qui ne lui est en général pas liée directement mais qui tient à d’autres événements modifiant la vie du couple, comme par exemple la naissance d’un enfant.

Ce pacte, ce mythe du couple peut être vu comme « un ensemble de croyances intériorisées qui sont partagées par les membres » du couple. Il pourra être remis en question d’une part par les expériences subjectives des conjoints vécues dans le passé, qui constituent la base de compréhension des relations humaines. Mony Elkaïm l’appelle la « carte du monde » qui amène à projeter sur l’autre un schéma d’intention car elle est utilisée pour lire l’état d’esprit du conjoint. Le mythe fondateur est exprimé de manière consciente et il entre en contradiction avec les croyances enracinées dans les expériences relationnelles passées. Ainsi, Nathalie Duriez nous dit que cette contradiction « se retrouve dans le double message que la personne va émettre – au niveau conscient, « prends soin de moi », mais, à un niveau plus profond, « je ne peux pas croire qu’on puisse prendre soin de moi ».

C’est la théorie de la double contrainte réciproque qui met en évidence la circularité qui s’opère entre la vision du monde (ou du couple) représentant le programme officiel et la carte du monde indépendante du territoire générant des auto tromperies. Se forme alors un mouvement circulaire perpétuel au sein du couple, où chacun entraîne l’autre dans un jeu de renforcement de sa croyance.

D’autre part, le mythe fondateur peut être remis en question par l’impact du temps auquel sont soumis les conjoints. Ces derniers changent au fur et à mesure des nouvelles expériences de vie qu’ils traversent telles que la parentalité par exemple. Cela crée un clivage avec le mythe immuable et donne naissance à une désillusion qui invalide l’illusion que chacun avait sur  l’autre quand il l'idéalise. Ceci génère une crise qui sera soit surmontée par le couple ou génèrera des conflits pouvant le pousser à entreprendre une thérapie car le mythe fondateur est remplacé progressivement par le mythe de la discorde.

Mony Elkaïm propose une approche thérapeutique dans le but d’élargir le champ du possible des membres du couple en favorisant l’apparition des représentations et du vécu du réel plus souples et plus ouverts. Ainsi, la crise de couple intervient au moment où les contrats implicites ne concordent plus et  entrent en conflit car la requête explicite qui se met en place au moment de la constitution du couple. Souvent les demandes explicites, sont peu en concordance avec le contrat implicite, c’est-à-dire avec les demandes inconscientes, construites à partir des expériences du passé.

Selon la vision systémique, un couple est un ensemble évoluant dans le temps et des changements peuvent survenir, affectant une partie ou la totalité de ce système. Le terme de crise n’a pas de sens péjoratif. La crise est perçue comme un état intermédiaire dans lequel le passé est mort et le futur pas encore né. Elle est envisagée comme un véritable changement nécessaire et non une évolution. Chacun des membres du couple doit alors faire preuve d’inventivité et de créativité pour traverser cette période de changement car rien ne sera plus jamais comme avant. Pour Robert Neuburger, la crise, qui donne lieu à une problématique de couple, dans ces circonstances, peut être appréhendée comme un système en panne de créativité.  Ainsi, des disputes codifiées, répétitives et sans issue s’installent progressivement et elles ont pour fonction de bloquer le temps pour éviter le risque d’un changement redouté.

De plus, chaque phase de la construction d’un couple peut être en cause dans les difficultés que ceux-ci traversent. Cette nouvelle lecture a permis d’inventer de nouveaux outils thérapeutiques.

Pour connaître les tarifs, sélectionnez la formation qui vous intéresse

CARTOGRAPHIE DES TOUS LES PARCOURS DE FORMATION LACT

APPROCHE SYSTémique
et stratégique

Pré-
requis

général

Bac
avec ou sans
expérience
clinique

clinique

Bac +3
avec
expérience
clinique

Bac +5
avec
pratique
clinique

éducation

Bac
avec ou sans
expérience de
l’enseignement

Bac +3
avec
expérience de
l’enseignement

ENTREPRISE

Bac
avec ou sans
expérience de
coaching

Année 1
Année 2
Année 3

APPROCHE SYSTémique
et stratégique

Année 1

général

Bac
avec ou sans
expérience
clinique

clinique

Bac +3
avec
expérience
clinique

Bac +5
avec
pratique
clinique

ENTREPRISE

Bac
avec ou sans
expérience de
coaching

éducation

Bac
avec ou sans
expérience de
l’enseignement

Bac +3
avec
expérience de
l’enseignement

Année 2
Année 3
Année 4

Accessibilité

nos formations sont accessibles aux personnes en situation de handicap.
Afin d'évaluer ensemble si nos formations peuvent s'adapter à vos besoins personnels spécifiques, ou s'il est nécessaire de vous orienter vers d'autres organismes, Véronnique ENNES est à votre écoute par mail :

L’approche psychocorporelle

L’approche psychocorporelle

Le corps révèle souvent ce que la parole a du mal à exprimer, ne serait-ce que par les maux de grossesse dits « physiologiques ». Ainsi, le corps parle et met en lumière certains aspects jusque-là inconscients. 

Le psychocorporel, nous dit Benoit Lesage, peut être considéré comme une des « méthodes qui appréhendent l’être humain à la fois dans sa dimension psychologique et corporelle ». Il regroupe des praticiens et des techniques qui s’ancrent dans un postulat commun par : le mouvement, la perception, la représentation, la conscience, la voix…, la mise en jeu du corps mobilise la sphère psychique ». L’attention est portée sur l’unité psyché-soma car ces approches considèrent la nature même des relations entre ces deux sphères plutôt que de mettre en jeu le corps pour atteindre la sphère psychique.

Ainsi ces pratiques visent à établir une circulation et une résonance entre ces deux sphères. Le travail corporel intègre et valorise même l’émotion et l’affect. « Cette exploration convoque donc différents niveaux : somatique, car le travail proposé peut être précis et technique, mais aussi psychique, c’est-à-dire affectif et cognitif, ainsi que relationnel. »

L’eutonie : définitions, histoire et aspect thérapeutique

Au départ nommée « mouvement naturel », cette approche s’inscrit dans une démarche qui vise l’unité psychocorporelle. Elle a été élaborée au Danemark par Gerda Alexander, professeur de rythmique et enseignante, entre les années 1940 et 1980. Le mot eutonie vient du grec = bien, harmonie, juste et tonos = tonus = tension. Il est créé pour « traduire l’idée d’une tonicité harmonieuse, équilibrée et en adaptation constante, en rapport juste avec la situation ou l’action à vivre ». (Alexander, 1996)

Pour Meunier-Fromenti, la finalité de cette approche « permet à l’individu de reconnaître l’unité de son être, de progresser dans le sens de l’autonomie et de développer ses possibilités de communiquer avec les autres ». Le véritable objectif de l’eutonie est avant tout la régulation consciente du tonus de base dans le corps et la capacité d’ajuster l’activité musculaire à chaque situation de travail ou de régénération et de repos. L’eutonie amène ainsi une harmonisation tonique globale du corps. Cette harmonisation permet de ressentir le tonus comme adapté. Christine Chautemps nous dit qu’il est ressenti comme tel « lorsqu’il répond et s’ajuste aux sollicitations du corps sans occasionner de gêne ni d’entrave ».

Au fil des séances, la prise de conscience de la peau, de l’espace intérieur et de la structure osseuse se révèle et se renforce, soutenue par des notions d’anatomie pour éviter les imprécisions. La perception des sensations actuelles et des tensions, ainsi que l’instauration d’un travail en profondeur, s’établissent progressivement et s'impriment en mémoire.

La méthode ne cherche pas à atténuer un phénomène réflexe en voulant se détendre, comme c’est le cas dans la relaxation. C’est en portant volontairement son attention sur les sensations que la personne découvre que les processus réflexes entrent en jeu et que « ça se relâche ». Cette méthode peut être pratiquée en groupe et également comme thérapie individuelle dans le cadre d’une réhabilitation après un traumatisme ou une maladie grave, ou à visée d’un meilleur équilibre psychique. Elle s’adresse à toute personne quel que soit son état de santé physique.

Le travail permet souvent d’assumer sa propre liberté grâce à la découverte et à l’acceptation sans angoisse de son originalité. Il fait vivre une approche plus sensible du corps et suffisamment riche pour modifier progressivement leur propre regard sur eux-mêmes Les relations interpersonnelles s’améliorent par une meilleure connaissance de soi, une liberté d’être plus proche de soi et le respect de la liberté d’autrui. (Meunier-Fromenti, 1988)

Gerda Alexander nous dit que cette méthode est pensée comme « une contribution à l’histoire de l’expérience personnelle à partir du corps ». Aussi, les consignes suscitent souvent des réponses originales en rapport avec les moyens perceptifs et l’histoire psycho-affective propre à chacun. En recherchant l’harmonisation tonique, l’eutonie influence tout l’équilibre neuro-végétatif qui conditionne la santé. En effet, le tonus corporel est en étroite relation avec le système nerveux et un tonus plus adapté améliore l’irrigation cérébrale ; la pensée est plus vive, les associations d’idées plus variées, la curiosité intellectuelle augmentée. 

La fonction tonique semble jouer un rôle prépondérant dans les rapports étroits qui unissent la vie physiologique, affective et psychique. Cette méthode concerne donc aussi les processus psycho-affectifs. Il est fréquent au cours du travail que les sentiments divers d’amour ou de haine, de tristesse ou de joie profonde, apparaissent. D’autres phénomènes peuvent se produire telles que des réminiscences d’évènements vécus antérieurement. La force de ces processus peut être si grande qu’ils s’extériorisent par des rires, des pleurs, des cris, des tremblements, etc.

L’eutonie pratiquée régulièrement apporte une meilleure adaptation aux stress émotionnels. La vie intérieure s’enrichit d’une plus grande ouverture au monde avec le désir de communiquer, une meilleure écoute des autres et une plus grande créativité. Les effets de l’eutonie sur la vie psycho-affective l’apparentent aux différentes psychothérapies. » (Meunier-Fromenti, 1988). Le lien entre structurations corporelle et psychique relève d’une relation d’étayage réciproque. Ainsi, comme l’énonce le médecin, docteur en sciences humaines, praticien et formateur en approches psychocorporelles Benoît Lesage « si la sphère psycho-relationnelle se met en place en appui sur un vécu des structures du corps et du mouvement, l’inverse semble également vrai ; le psychisme avec ses représentations fait retour sur le corps et l’organise, ou le désorganise comme on le voit dans la pathologie psychosomatique ». 

Ainsi Christine Chautemps définit, par ces différentes applications, l’eutonie comme une approche unitaire et psychocorporelle, voire anthropologique.

L’approche systémique et stratégique

En se basant sur les développements de la systémique (la théorie des systèmes et la cybernétique), sur le concept cybernétique et sur ses applications en biologie dans l’étude des organismes vivants, les recherches en sciences humaines ont proposé une nouvelle manière d’envisager le comportement humain en le considérant dans une dynamique d’interaction entre l’homme et son milieu. « L’attention s’est portée sur ce qui se passe entre les individus, c'est-à-dire sur les informations qui sont échangées, la manière dont elles sont codées ou décodées et la façon dont elles contrôlent le comportement des individus et structurent leur relation. » (Wittezaele & Nardone, 2016)

Ce processus interactionnel est complexe et il est intégré au modèle systémique et stratégique d’aujourd’hui. Ainsi, les problématiques des patients sont considérées comme la résultante de leur ensemble perception/ réaction dysfonctionnelle et jouant un rôle dans le processus interactionnel.

L’intervenant ne recherche donc plus la réponse à pourquoi le système est dysfonctionnel mais comment ce système de perception/ réaction dysfonctionne. En effet, la perception n’est pas seulement envisagée comme une simple réception d’informations, mais bien comme un système perception/réaction car c’est un phénomène actif.

Comme le dit le neurophysiologiste Alain Berthoz : « Percevoir, c’est choisir dans la masse des informations disponibles, celles qui sont pertinentes par rapport à l’action envisagée. » 

La perception est un phénomène complexe qui dépend à la fois de nombreux facteurs (vécus passés, émotions présentes, intentions, etc.). C’est également une expérience immédiate et globale. Elle peut alors déterminer un certain type de tentatives de solutions mises en œuvre par le patient et leur déploiement interactionnel. (Wittezaele & Nardone, 2016)

Lorsque les difficultés apparaissent dans une situation particulière telle que le couple, où deux personnes sont en interaction, le thérapeute considère les tentatives de solution de chacune des deux personnes. Il paraît aussi nécessaire qu’il prenne un recul systémique et envisage la manière dont les interactions au sein du système peuvent se structurer et influencer le recours aux différentes logiques individuelles. Ainsi, le type des tentatives de solution individuelles est influencé par le type de relation qui  s’est instaurée entre les deux partenaires.  Les problématiques rencontrées semblent souvent liées à deux types de relation :

  • Symétrique : les tentatives de contrôle de l’autre sont réciproques. Elles donnent généralement lieues à beaucoup de disputes, des discussions interminables, beaucoup de colère et parfois de la violence réciproque.
  • Complémentaire : au contrôle de l’un correspond un évitement de l’autre. Souvent la relation est de type « bourreau/victime » avec de la violence unilatérale, de la colère, des plaintes et de la revendication partagée, de la culpabilité alimentée par les réactions de la « victime ».

L’intervention thérapeutique va consister à modifier la dynamique en amenant plus de complémentarité dans la relation symétrique devenue dysfonctionnelle et éviter l’escalade ; ou en amenant plus de symétrie dans la relation complémentaire dysfonctionnelle pour assouplir progressivement ce qui s’est rigidifié. (Wittezaele & Nardone, 2016)

 Eutonie et interventions systémiques stratégiques 

Selon la vision systémique et stratégique : « Le système de perception/réaction des personnes qui ont tendance à contrôler est particulièrement rigide et ils s’efforcent de tout contrôler avec la pensée.

C’est pourquoi le thérapeute expérimenté utilise un mode de communication analogique pour « parler à l’esprit inconscient » de son patient plutôt qu’à sa raison. » comme le spécifient Jean-Jacques Wittezaele et Giorgio Nardone.

En favorisant un plus juste tonus, l’eutonie permet de réduire les zones de tension ressentis, d’acquérir une meilleure adaptabilité aux situations du quotidien et donc de permettre plus de souplesse.

Le patient se perçoit différemment, ainsi que son environnement et les individus qui l’entourent. Son système de perception/réaction évolue, l’ouvrant à d’autres possibilités. Cette pratique semble compléter, comme peut le formuler Grégoire Vitry, « l’effet de la parole en tant que médicament » utilisé en thérapie brève et stratégique pour amener le patient à sortir de sa stratégie de contrôle.

Face à cette logique paradoxale, l’approche systémique et stratégique utilise de façon générale des contre-paradoxes en demandant au patient de réaliser des tâches qui lui prescrivent le comportement qu’il souhaite arrêter, ou qui lui interdisent celui qu’il cherche en vain à produire. Cela se nomme l’injonction paradoxale, un moyen opérationnel de produire l’effet recherché car en obéissant à l’injonction, le patient arrête automatiquement le contrôle. (Wittezaele & Nardone, 2016)

En eutonie, il est possible de proposer des positions de contrôle qui permettent à la personne de prendre seule en quelques minutes conscience des points de tension de son corps. Plus elle exerce le contrôle sur la partie du corps demandée et plus elle perçoit ses zones de tension. Plus elle centre son attention sur ses sensations de tension et plus la position de contrôle devient une position de repos. (Alexander, 1996).

 Ces expériences de positions de contrôle paraissent appuyer cette logique des contre-paradoxes utilisée en systémique et stratégique.

Thérapies psychocorporelles et thérapie brève systémique et stratégique

Par les approches psychocorporelles, Lesage précise que  « C’est aussi bien souvent la conscience qui est sollicitée : conscience de soi, de sa densité et ses limites, de ce qui se joue en soi, conscience d’être là en somme, qui renarcissise au besoin ». 

La codécouverte de l’individu pendant les séances d’eutonie permet de travailler sur « l’image de soi, sur ses propres représentations et ses modalités relationnelles. » (Chautemps, 2022)

Associer ces pratiques à la thérapie systémique et stratégique permet d’étayer le schéma interactionnel proposé par LACTsur la vision du monde du patient ; c’est-à-dire le rapport et la perception de soi à soi, de soi aux autres et par cet intermédiaire de soi au monde.

De plus, les consignes en eutonie sont non normatives et respectent la singularité de chaque individu, cette approche invite le patient à être acteur et lui permettre son autonomie. Elle paraît donc relever plus d’un modèle ou d’un concept où la place est laissée à l’expérience plus qu’à la théorie. Jean-Jacques Wittezaele et Giorgio Nardone indiquent que cette approche semble correspondre à certaines caractéristiques du modèle systémique et stratégique.

Comme le veut la pédagogie de l’eutonie citée plus haut, le thérapeute se positionne comme un « guide », et il invite le patient à une écoute active de lui-même et de ce qui l’entoure. Ils codécouvrent ensemble ses sensations qui se construisent progressivement pour devenir des perceptions. Sans « forcer » le corps, il l’oriente vers ce qui paraît le plus adapté afin qu’il ne soit plus source de souffrance et qu’il soit plus libre.

De plus, comme le répète souvent le psychologue et formateur en thérapie brève et stratégique Vincent Gérard pendant ses cours : « on ne touche pas ce qui est fonctionnel. » Ainsi, l’intervenant en thérapie brève et stratégique ne tente pas d’intervenir sur ce qui est vécu par le patient comme adapté et qui ne semble pas lui poser de problème, même si cela lui paraît inadapté selon ses propres perceptions. Ils codécouvrent le ou les problèmes qui amènent le client/patient à consulter. La position adoptée par le thérapeute paraît similaire dans ces deux approches. Ainsi, par ses constats, il semble judicieux de pouvoir associer ces deux méthodes de travail thérapeutique. 

Conclusion

Les approches psychocorporelles, telles que l’eutonie, constituent une voie précieuse pour la prise de conscience de soi. Leur intégration à la thérapie systémique et stratégique renforce  la compréhension des interactions et des perceptions du patient vis-à-vis de lui-même et du monde qui l’entoure.

Ainsi, la vision systémique stratégique apporte une amélioration à la prise en charge des difficultés conjugales en thérapie individuelle psychocorporelle. L’eutonie semble s’articuler parfaitement avec cette vision en permettant à la personne de prendre conscience de son espace d’autonomie et de développer sa créativité pour résoudre ses problèmes. La combinaison de ces deux approches permettent de respecter la singularité de chaque individu, en le rendant acteur de son propre processus thérapeutique

Comme le dit Robert Neuburger « Un couple qui va bien n’est pas un couple sans problème, c’est un couple qui sait résoudre ses problèmes »

Où se former à l’approche systémique et stratégique ?

Formateurs internationaux

Une équipe de plus de
50 formateurs en France
et à l'international

Satisfaction étudiante

de nos étudiants satisfaits de
leur année de formation à LACT*

Partenariat internationaux

Des partenariats internationaux

Certification Qualiopi

La certification qualité a été délivrée au titre de
la catégorie d’actions suivantes : Action de formation

Formateurs internationaux

Une équipe de plus de
50 formateurs en France
et à l'international

Satisfaction étudiante

de nos étudiants satisfaits de
leur année de formation à LACT*

Partenariat internationaux

Des partenariats internationaux

Certification Qualiopi

La certification qualité a été délivrée au titre de
la catégorie d’actions suivantes : Action de formation

Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
En savoir plus
Unknown
Unknown
Accepter
Décliner
Marketing
Ensemble de techniques ayant pour objet la stratégie commerciale et notamment l'étude de marché.
Google
Accepter
Décliner
Analytics
Outils utilisés pour analyser les données de navigation et mesurer l'efficacité du site internet afin de comprendre son fonctionnement.
Google Analytics
Accepter
Décliner
Functional
Outils utilisés pour vous apporter des fonctionnalités lors de votre navigation, cela peut inclure des fonctions de réseaux sociaux.
Hotjar
Accepter
Décliner