C’est un modèle de compréhension humaine qui fait de ses adeptes des experts de la relation.
Il est basé sur une approche constructiviste ; en effet, Palo Alto considère que la réalité n’existe pas en soi mais que chacun construit des réalités qui peuvent être fonctionnelles ou dysfonctionnelles.
La bonne nouvelle, c’est que lorsque la réalité est fonctionnelle, tout se passe bien.
Lorsqu’elle est dysfonctionnelle, on est enclin à se dire que l’on construit son propre malheur, que l’on est co-responsable de ce que l’on subit mais, et c’est de nouveau une bonne nouvelle, que l’on participe à la construction de cette réalité et on peut agir dessus.
Comment fait-on ?
Avec le modèle de Palo Alto, on regarde tout sous l’angle de l’information.
Pour Gregory Bateson le théoricien du modèle, l’information est une différence qui fait une différence ; c’est pourquoi on y réagit et tout devient alors interactionnel.
Nous privilégions toutes les interactions. Et nous regardons comment le problème se pose ici et maintenant, comment il fonctionne et non pourquoi.
L’explication appartient au problème et non aux solutions.
Nous les praticiens, sommes experts en régulation psychologique et relationnelle. La régulation psychologique se situe par rapport à soi, la régulation relationnelle se situe par rapport aux autres et s’exerce dans un contexte culturel ou institutionnel.
Dans les entreprises, les cas les plus fréquents sont le burn out, les conflits, le harcèlement, les troubles du contrôle, l’anxiété née de la peur de ne pas être à la hauteur, les troubles addictifs répétitifs (ne pas fixer les limites).
Le modèle est toujours stratégique et systémique orienté « résolution de problèmes ou atteinte d’objectifs ».
Nous sommes focalisés sur l’efficacité et nous avons raison de l’être puisque notre taux de réussite est de 80%.