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      • Christelle Barthez travaille depuis plus d’une quinzaine d’années auprès des jeunes et des parents. Elle exerce en tant que médiatrice sociale et familiale au sein d'un PAEJ adoptant une approche systémique et stratégique, où elle développe des interventions adaptées aux dynamiques familiales pour répondre aux besoins des personnes.

      Plongez dans l’univers complexe de l’adolescence, découvrez comment l’identification du client est cruciale dans le travail thérapeutique et explorez les divers modèles relationnels pour accompagner les jeunes et leur famille.

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      intervention thérapeutique auprès des jeunes et des parents

      L’intervention thérapeutique auprès des jeunes et des parents constitue un véritable défi complexe et stimulant. En effet, l'adolescence, période d’opportunités mais également de vulnérabilités, peut conduire à des comportements à risque et à des troubles psychiques. Cette fragilité s’est vue exacerbée avec la pandémie de Covid-19, révélant une souffrance psychologique chez certains jeunes. Dans ce contexte singulier constat est fait que beaucoup de souffrances sont liées à des problématiques relationnelles : relations avec les autres, avec soi-même, avec le monde.

      Mon expérience dans l’accompagnement des adolescents révèle une complexité majeure : les adolescents ne sont pas toujours les clients directs, mais souvent les porteurs des symptômes. Se pose alors la question essentielle du choix du cadre de l’intervention face à ces situations spécifiques. 

      Comprendre l’univers complexe de l’adolescence, période de profonds bouleversements individuels et familiaux, permet la mise en lumière des interactions au sein des familles et leur impact sur le développement des jeunes en considérant différents modèles familiaux.

      La compréhension de qui est le client et la création d’une alliance thérapeutique solide permet une intervention plus adaptée. La relation de confiance entre le thérapeute, l’adolescent et la famille est fondamentale. 

      L’adolescence un moment clé de l’existence

      L’adolescent et sa famille : une perspective interactionnelle

      Si l’existence tout entière est une succession de crises d’identité et de métamorphoses intimes, le moment de l’adolescence en est sans doute la plus aiguë. Il accompagne la quête de différenciation et d’autonomie du jeune au regard de ses parents et, surtout, la recherche d’un sens et d’une valeur à sa vie. L’adolescence représente donc une période de transition majeure dans la vie d’un individu et de sa famille, marquée par de profonds changements physiques, émotionnels, cognitifs et sociaux. Dans le travail thérapeutique au sein d’un PAEJ, il est essentiel de prendre en compte ces particularités pour offrir un soutien adapté aux jeunes et aux familles.

      L’adolescence : bouleversement individuel et familial, un moment clé de l’existence

      Dans le cadre de mon travail, j’accompagne les jeunes de 11 à 25 ans, ce qui correspond à ce que l’on nomme aujourd’hui l’adolescence. Ce terme est apparu dans le vocabulaire de nos sociétés occidentales au milieu du XIX siècle, ces critères de définition ont varié au fil de l’histoire. Aujourd’hui, elle englobe une phase de développement physique et mental qui s’étend de la puberté à l’âge adulte. Sur le plan biologique, l’organisation mondiale de la santé définit les adolescents comme étant les jeunes de 10 à 19 ans, « ils connaissent une croissance physique et un développement cognitif et psychologique rapides. Cela a des conséquences sur ce qu’ils ressentent et la manière dont ils pensent, prennent des décisions et interagissent avec le monde qui les entoure. » (World Health Organization : WHO, 2019).

      Mais selon d’autres scientifiques cette période transitoire pourrait aller jusqu’à 25 ans, où l’on parle plutôt de « jeunes adultes ».

      Les divers changements à l’adolescence peuvent de ce fait accentuer les problèmes préexistants ou en révéler de nouveaux, car ils naviguent entre leurs propres aspirations et les attentes familiales et sociales.

      La Relation de soi à soi

      D’un point de vue biologique, l’être humain traverse une période de bouleversement physique et psychologique entre 12 et 19 ans. L’adolescent va remettre son image en question, chercher à trouver sa nouvelle place dans le monde (Nardone et al, 2018, p. 32).

      Cela l’oblige de ce fait à remettre en question son sens de lui-même, son identité (Gammer, 1992). Ces changements sont considérés comme faisant partie de l'ensemble des changements auxquels les adolescents sont confrontés et peuvent influencer et entraîner des répercussions sur leur perception d’eux-mêmes.

      Dans le cadre de mon travail au PAEJ, je constate régulièrement que ces transformations du corps peuvent générer un mal être. Des difficultés banales comme les fixations sur une partie du corps peuvent apparaître. Le corps devient l’expression d’une recherche identitaire ou d’un contrôle de son image, via les vêtements, la coiffure, le tatouage ou encore le piercing.

      Les jeunes filles, plus que les garçons, prennent de plein fouet le poids de la norme esthétique.

      Ce mal être peut devenir plus douloureux et dangereux. Les conduites à risque, les troubles alimentaires, les addictions signent un mal être plus profond. Il s’exprime plus « silencieusement » chez les filles (troubles alimentaires, scarification, tentatives desuicide) que chez les garçons. Plus «expressifs», les garçons se réfugient dans la violence, la délinquance, l’alcool, la toxicomanie… L’affirmation de l’identité est souvent attisée et valorisée par le groupe. Mais dans la majorité des cas, ces expérimentations ne seront finalement qu’un rite de passage.

      Comme le précise Marie-Christine Cabié, il existe, dans les sociétés traditionnelles, des rituels symboliques qui fournissent le soutien de toute la communauté pour cette transition épineuse. Or, dans la société occidentale ou contemporaine, il n'existe aucune aide de ce type. Tout incombe à la famille peu préparée pour ce nouveau voyage. (Gammer, 1992)

      Pendant cette phase de transition, les adolescents sont également souvent emportés dans des montagnes russes émotionnelles. Des chercheurs de l’université de Harvard et de Washington ont découvert que les adolescents avaient tendance à connaître plusieurs émotions en même temps et qu’ils avaient du mal à les différencier et donc à les réguler. L’adolescence est, de ce fait, une période pendant laquelle les émotions ressenties sont bien plus confuses. (Nook et al., 2018).

      Les émotions sont au cœur de l’humain et prennent une place importante dans l’approche systémique et stratégique, car ce sont elles qui guident nos actions. Leurs débordements sont à la base de nombreuses problématiques personnelles mais aussi relationnelles. C’est pourquoi en tant que praticienne de la relation, leurs manifestations constituent un axe fondamental d’intervention auprès de ce public. Elles nous fournissent ainsi une information sur ce qu’il y a lieu d’affronter ou d’éviter, pour accompagner à la résolution du problème.

      Ainsi, au même titre que les comportements et que les cognitions auxquelles ils sont inévitablement intriqués, les émotions sont une composante essentielle des interactions que nous entretenons avec nous-mêmes comme avec le monde. Il est, de ce fait, important de comprendre leurs implications multi-systémiques afin de développer une posture et une intervention adaptées.

      Auprès des jeunes que j’accompagne, j’aime à leur rappeler qu’il n’y a pas d’émotions négatives et que chacune d’entre elles a une fonction, mais aussi un message à nous transmettre, en chuchotant ou en hurlant. Il est important alors d’en prendre soin, de l’accueillir, de la normaliser ! J’utilise alors cette phrase assez régulièrement : « tu as sûrement de bonnes raisons de ressentir ce que tu ressens ». Ces mots désamorcent une appréhension d’en parler ; se sentant entendu et compris, le jeune va alors pouvoir en parler plus facilement.

      Relation de soi avec les autres

      Carole Gammer et Marie-Christine Cabié mettent en évidence la complexité des relations à cette étape de la vie. L’adolescence représente une épreuve pour tous les membres de la famille. Les adolescents remettent en question les valeurs familiales et doivent faire face à de multiples émotions et défis. Tous ces changements envahissent la sphère familiale, provoquant des conflits de loyauté et exigeant la négociation et l’acceptation de nouveaux liens et frontières.

      Elle peut être une étape traversée avec plus de facilité et être source d’apprentissage pour certaines familles, tandis que pour d’autres, elle peut devenir un véritable challenge avec des crises et des conflits. Dans ces situations, l’aide externe devient essentielle pour l’adolescent et sa famille. (Gammer, 1992).

      La thérapie brève systémique stratégique (TBSS) m’a permis d’adopter une approche innovante pour mieux comprendre et gérer les interactions entre parents et adolescents. Comme elle s’attache à trouver des portes d’entrée et des leviers d’intervention, elle m’a permis de travailler préférentiellement avec les parents sur les interactions avec leurs enfants, d’autant plus si ces derniers sont des adolescents, intrinsèquement mobilisés dans l’opposition et la résistance. 

      Par ailleurs, le groupe de pairs devient une référence sociale principale et une sphère privilégiée permettant au jeune d’élargir et de différencier les modes de socialisation et d’individuation. Ainsi, durant cette période de transition, les relations aux pairs, qu’elles soient étroites ou plus groupales, contribuent positivement ou négativement au développement psychosocial de l’adolescent et jouent indubitablement un rôle crucial dans le développement de l’identité (Erikson et al. ,1972).

      Un des premiers intérêts du groupe est de répondre au besoin d’appartenance, c’est au sein du groupe de pairs que le jeune va se construire. L’importance du regard des autres à l’adolescence pousse les jeunes à suivre le mouvement, à faire comme les autres ou à se démarquer selon les personnalités. Ainsi, au sein du groupe d’appartenance, des normes, des rituels et un langage propre peuvent se construire et être partagés.

      Il est important de rejoindre le jeune dans sa vision du monde, de parler son langage et de manifester un réel intérêt pour ce qui le passionne afin de bâtir une relation de confiance essentielle pour l’accompagnement.

      Relation de soi au monde

      L’adolescence est une phase de remise en question des croyances et des valeurs acquises pendant l’enfance. Les jeunes explorent différentes perspectives pour définir leurs convictions personnelles et leur place dans le monde. Cette période se caractérise par une curiosité intellectuelle et une ouverture d’esprit envers de nouvelles idées et expériences.

      Principaux types d’organisations relationnelles

      Principaux types d’organisations relationnelles entre les parents et les adolescents

      Au sein de chaque famille, un style communicatif et relationnel spécifique s'établit entre les parents et les enfants, ce qui façonne les interactions familiales. Des recherches menées par G. Nardone, E. Giannotti et R. Rocchi (2001) ont identifié six modèles familiaux qui ne sont pas nécessairement problématiques, mais qui peuvent le devenir lorsque les interactions deviennent rigides et dysfonctionnelles, mettant en péril le bien-être familial.

      La société contemporaine influence les familles, les transformant en fonction de ses tendances.

      Modèle surprotecteur

      Dans les sociétés latines actuelles, le modèle de surprotection est le plus courant. Les adultes facilitent la vie des jeunes pour leur éviter les difficultés. La communication est douce et chaleureuse, quant à la relation, elle est toujours de type complémentaire avec des parents en one-up (position haute) et des enfants en one-down (position basse).

      Malheureusement, cette surprotection peut conduire à l'émergence d'enfants fragiles, incapables de prendre leurs responsabilités et de faire face aux défis de la vie, car ils n'ont pas été progressivement préparés à le faire.

      Modèle démocratique-permissif

      Ce modèle familial se caractérise par l’absence d’autorité et de hiérarchie. Les décisions sont prises collectivement et les relations familiales se basent sur le dialogue. Cependant, la gestion des comportements des enfants au quotidien peut devenir complexe en l’absence de   règles strictes et de sanctions. Ces difficultés peuvent évoluer vers des troubles psychologiques tels que les obsessions ou les troubles alimentaires.

      Modèle altruiste

      Ce modèle se caractérise par des parents qui se sacrifient constamment pour les autres, leur relation avec les enfants est basée sur un altruisme excessif, les relations sont souvent asymétriques. Cela peut créer des jeunes ayant des attentes excessives, demandant une aide constante de leurs parents et engendrer de l’amertume chez ces derniers face au déséquilibre entre donner et recevoir. Cette atmosphère peut générer de l'anxiété, poussant parfois l’adolescent à chercher à s’échapper de la maison.

      Modèle aléatoire

      Dans ce modèle intermittent, les parents alternent entre différents styles éducatifs, ce qui crée de la confusion chez les enfants. Cette instabilité rend difficile la résolution durable des problèmes, car les interventions éducatives perdent leur efficacité. Ce modèle est courant dans une société en constante évolution, où les dernières stratégies en vogue semblent être privilégiées. Avec les médias diffusant de nouvelles solutions en continu, il est facile de douter de ses choix et actions.

      Modèle délégataire

      Ici, les parents délèguent leur rôle à d’autres figures externes et par conséquent ne sont pas considérés comme des points de référence par leurs enfants. Il en résulte des difficultés pour les adultes qui n’adoptent pas un front uni et qui n’appliquent pas des méthodes d'éducation analogues.

      Modèle autoritaire

      Dans ce modèle, les parents exercent leur pouvoir de manière décisive et rigide et s’érigent dans une position de supériorité. En cas de rébellion, les conflits peuvent être violents et en réaction à cet environnement les enfants chercheront à vivre des expériences en secret, à s’éloigner des valeurs familiales et à rechercher l’autonomie afin de quitter la maison le plus tôt possible. Bien que ce style ait prévalu il y a 30 à 40 ans, il subsiste encore dans certaines familles aujourd’hui.

      Ces différentes dynamiques familiales ont un impact significatif sur l’adolescent, qui cherche à se forger une identité, à développer son autonomie et à se positionner dans le monde. Elles peuvent influencer sa quête d’indépendance ainsi que son bien-être psychologique.

      En prenant en compte les spécificités de chaque modèle et leurs implications sur la dynamique familiale, cela me permet de faciliter la prise de conscience des parents et des adolescents, favorisant ainsi des relations familiales plus équilibrées et harmonieuses tout en soutenant le développement sain des jeunes à cette étape cruciale de leur vie. Avoir en tête ces modèles familiaux me permet de comprendre ce qui se passe aujourd’hui et aider au mieux les jeunes et leurs familles à sortir de situations parfois inextricables.

      Je partage les observations de G. Nardone et son équipe sur le nombre grandissant de familles hyper-protectrices qui représentent la tendance actuelle des parents qui viennent demander de l’aide au PAEJ.

      Identification du client dans le travail thérapeutique

      Lors de ces 3 années de formation, une des grandes découvertes pour moi et une des plus utiles dans mon quotidien a été la notion d’identification du client. En effet, se poser la question initiale de savoir si le jeune est en position de patient/client, de plaignant ou de touriste est un des éléments clé pour proposer une intervention personnalisée et adaptée. (Aïm, 2015)

      Qui est le demandeur?

      Dans notre travail thérapeutique, nous rencontrons tout d’abord le client initial, c’est-à-dire la personne avec laquelle nous interagissons directement. Ensuite, selon les différentes « positions » décrites dans l’ouvrage de référence intitulé « Tactiques du changement », nous distinguons deux catégories : les « clients » et les « non-clients », parmi lesquels figure le « touriste », qui est un patient sous contrainte, et le « patient restrictif », qui cherche à imposer ses conditions.

      Cette classification a été simplifiée par la suite par Steve de Shazer, fondateur de la Thérapie Brève Orientée Solutions. Il a ainsi distingué le client du « visiteur » (qui consulte pour d’autres raisons que le changement) et du « plaignant » (qui exprime principalement ses difficultés sans nécessairement chercher un changement), (Vitry, s. d.).

      Ainsi, aux États-Unis, pour ne pas pathologiser, on préfère utiliser les termes « clients »,

      « plaignants » ou « visiteurs » pour décrire les attitudes des individus en thérapie.

      La TBSS a clairement opté pour travailler avec « Celui qui se plaint » et non avec « Celui dont on se plaint », ainsi on ne va pas rencontrer forcément la personne qui porte le symptôme.

      Le client

      Le terme « client » fait référence à la personne qui ressent un malaise dans sa situation actuelle et souhaite un changement (il peut y en avoir plusieurs dans un système). Il peut être considéré comme faisant partie du système pertinent, car il est activement engagé dans la résolution du problème et est prêt à collaborer avec le thérapeute. Il est essentiel de noter que le client n’est pas nécessairement le porteur du symptôme, mais il représente le principal levier de changement dans l’approche stratégique.

      Le plaignant

      Il exprime une souffrance et se plaint de la situation, mais peut être résistant à l’idée de changer ou de s’engager pleinement dans la démarche thérapeutique. La plainte est fréquemment vague, son expression prend la forme de généralisation ou de sensation : « mon problème c’est que je n’ai pas confiance en moi, je ne supporte plus mes parents ». Ces généralisations se présentent la plupart du temps sous forme d'explications ou de spéculation à propos des causes du problème. La plainte peut aussi être floue lorsque la personne fait preuve d’incapacité à l’exprimer. (De Scorraille et al, 2017).

      Et « s’il ne peut y avoir de demande d’aide sans plainte, celle-ci n’est cependant pas automatiquement une demande » (De Scorraille et al., 2017). L’intervenant doit alors déterminer si le client est acteur du système ou uniquement diffuseur de plaintes. (Vitry, s. d.).

      Le patient en position de touriste a les caractéristiques suivantes : il n’a aucune demande, il est là à la demande d’un autre et ne souscrit pas à cette demande (Aïm, 2015). Je rencontre fréquemment ce type de patient dans le jeune public que j’accompagne. Ils viennent me voir principalement sous la contrainte ou la coercition d’une autre personne, souvent les parents ou encore le personnel de l’éducation nationale. Un certain nombre d’exemples sont assez classiques et permettent d’illustrer ce type de patient, notamment : « moi je m’en fiche je n’ai rien à dire, c’est ma mère qui m’a dit de venir vous voir ».

      Ainsi, pour déterminer la position du patient, il est nécessaire, dès la première rencontre, d’évaluer la vision de la personne qui consulte face à son problème.

      Le touriste dira qu’il n’en a pas, le plaignant aimera qu’on l’écoute et donnera la responsabilité de son problème à l’extérieur de lui et le client va s’approprier son problème et mettre en œuvre les actions nécessaires pour qu’il y ait changement. De ce fait, identifier la position de la personne qui consulte détermine la direction de l’intervention. Le rôle du thérapeute sera d’amener un touriste à devenir plaignant et enfin client.

      Le système pertinent

      Le clinicien de la relation définit son système d’intervention suivant une approche interactionnelle du problème qu’il va établir à partir de la plainte et des symptômes qu’il recueille. Sa première action consistera à contextualiser la plainte sous une forme dynamique et opératoire que rend possible la lecture systémique et interactionnelle : qui fait quoi ? à qui ? quand ? où ?, avec quels effets ? sur qui ? et en quoi est-ce un problème ? Si la situation problématique implique plusieurs personnes, le clinicien de la relation privilégiera dans son dispositif d’intervention celles qui reconnaissent avoir un problème et qui sont alors les plus mobilisables pour participer à un   processus de changement : celles qui souffrent le plus du problème ; celles qui sont particulièrement concernées par le problème ou celles qui ont fait plusieurs tentatives infructueuses pour résoudre le problème. (De Scorraille et al. (2017))

      L’identification de ce système permet à l'intervenant de cibler son intervention sur les individus les plus actifs dans leurs tentatives de solution. Plutôt que de travailler avec tous les membres du groupe, l’accent est mis sur ceux qui sont véritablement motivés pour apporter des changements. Comprendre qui mobiliser dans l’intervention permet de proposer des solutions plus adaptées et efficaces pour résoudre les problèmes.

      En lien avec les notions de client, plaignant et touriste, le concept de « système pertinent » dans l'intervention thérapeutique prend par conséquent en compte les différentes attitudes et motivations des personnes impliquées dans une situation problématique.

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