Les “candidats” au burnout sont généralement :
- guidés par des idéaux élevés ; ils cherchent dans leur comportement à “atteindre l’horizon”
- la plupart du temps pas conscients de leurs propres limites
- enclins à fabriquer des désillusions comme nous l’avons vu dans le cas de Delphine et un jour, ils se disent que plus rien n’a de sens, perdent l’envie, l’envie de se rendre au travail et se retrouvent chez le médecin, voire à l’hôpital.
L’entourage, qu’il est très important de prendre en consideration dans le processus, a tendance à :
- se dire qu’un salarié qui revient d’un burnout est fragile et a donc tendance à adopter des solutions trop radicales (mutation, dégagement de toutes responsabilités) parfois à la demande même de l’intéressé. Celui-ci peut néanmoins se retrouver très vite à l’étroit et déveloper des symptômes similaires à ceux du burnout alors qu’il n’en n’est rien
- à penser qu’il représente une menace, en particulier pour les managers qui veulent alors se protéger
- ou à le surprotéger, donc à le fragiliser encore davantage.
D’une façon générale, nous conseillons aux entreprises, plutôt qu’un recours à des solutions radicales, un accompagnement “en douceur et avec bienveillance”du retour d’un burnout.
Si le salarié ne veut pas d’accompagnement parce qu’il n’est pas mobilisable, nous proposons un accompagnement soit du manager, des collègues les plus proches ou du médecin du travail.