Dans une entreprise, lorsqu'on s'intéresse au repérage des signaux faibles liés au burnout, on peut se dire que l'on a déjà beaucoup fait.
Les signaux faibles les plus significatifs peuvent être :
- Des changements brusques d'attitude d'un collaborateur,
- Son isolement,
- Une plainte plus ou moins explicite,
- Une oppostion permanente,
- Un processus de délégation qui devient difficile,
- Une fuite ou des renoncements.
On leur a demandé de prendre du recul et ils sont absents ou bien encore ils insistent sur des details dans une logique de contrôle.
Pour prévenir le burn-out, il est indispensable de comprendre ce qu'il se passe
Repérer et prendre en compte la souffrance
Si dans l'entreprise on identifie quelqu'un qui essaie de nager en essayant de toucher l'horizon, il devient impératif de recadrer le travail ; la proximité peut toutefois ne pas être opérante.
Ce type de problématique est en général du ressort des représentants du personnel, de la fonction RH, d'un référant RPS. Mieux vaut en effet une association de responsables pour une plus grande efficacité.
Dans notre dispositif de prévention, quand par exemple nous percevons une addiction à l'action, nous estimons que les managers de proximité sont compétents au tout début mais pas à moyen terme.
Tout l'enjeu dans l'entreprise est de sensibiliser les salariés au repérage des signaux faibles pour qu'ils aient le reflexe d'alerter, voire être des relais permettant d'envoyer des gens en consultation individuelle ou collective.
S'agissant d'un burn-out, la consultation individuelle est à privilégier.
{youtube}v=vJCgK7b7TIs{/youtube}