"Sortir d’un mode de pensée causal pour agir dans le monde autrement"
Le congrès du 23 mars 2023 a été un grand succès, réunissant plus de 1 000 personnes, avec 10 pays participants, 40 Universités/Ecoles partenaires et une centaine d’intervenants.
Albert Einstein disait qu’« on ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré. ». Aujourd’hui, peu s’interrogent sur nos modes de pensée, leurs fonctionnements et leurs conséquences sur les hommes et sur la société.
Alors même que nos sociétés semblent incapables de relever les défis collectifs du XXIème siècle, qu’il s’agisse de défis politiques, écologiques, migratoires, des problématiques en entreprise ou de défis individuels avec la multiplication sans précédent des cas de dépression, burnout, harcèlements, etc. La pensée contemporaine semble s’être cristallisée dans une rigidité causale, source d’opposition et de blocages à l’origine d’un monde, où bien souvent, on est à la recherche de la cause et du coupable au lieu d’appréhender les processus de fonctionnement et de maintien des problèmes. On voit pourtant combien cette approche binaire limite les champs de vision et d’action, tant au niveau individuel que collectif, combien elle fige le monde dans une représentation faussée et figée transformant le monde en un château de cartes d’images d’Epinal.
Le 25 mars 2025, chercheurs, universitaires, philosophes, psychiatres, sociologues, chefs d’entreprise, personnalités politiques du monde entier, se réunissent lors d’un congrès international pour réfléchir à une pensée systémique avec une vision biopsychosociale sur les activités sociales humaines : santé mentale, couple, famille, éducation, justice, entreprise, politique, etc. Comment l’approche systémique permet-elle d’aborder les processus qui régissent l’individu dans son rapport à lui-même, aux autres et au monde ? Comment permet-elle de sortir d’un mode de pensée causal ? Comment enseigner ce mode de pensée processuelle et complexe ? Comment développer les métiers des systémiciens, autant de nouveaux métiers d’avenir, hautement qualifiés et essentiels à une meilleure écologie relationnelle dans la société ?